Martine

Je suis née dans une famille catholique.  Bien qu’enfant et même adulte, je savais qu’il y avait un Dieu créateur, mais je n’y ai pas attaché d’importance. Je n’ai pas cherché davantage à le connaître, ni à comprendre son message par la venue de Jésus.

Au compteur : 2 mariages, 2 divorces. J’ai eu 2 enfants de mon 1er mari.

Puis en 2009, mon fils âgé de 23 ans est décédé ; de là je peux dire que ma vie a basculé, volé en éclats. Les temps qui ont suivi ont été difficiles à vivre. Aujourd’hui, je peux dire que j’ai vécu 7 années d’errances dans ma vie et dans mon être. Pourtant je n’ai jamais, pour m’aider à survivre dans ces moments difficiles, ni pris de médicaments, ni vu de psy malgré les conseils de certains. Je voulais m’en sortir toute seule. Inutile de dire que durant ces années, le Seigneur, je n’y pensais pas du tout. Je n’ai jamais prié, je ne m’y intéressais pas du tout. J’étais bien top centrée sur moi, sur ma souffrance intérieure et sur ce que je devais faire pour me sentir mieux. J’ai cru réussir, et les apparences ont parfois pu le laisser penser, sauf qu’à l’intérieur de moi, ça n’allait pas, même quand je souriais, chantais, dansais. Au fond de moi, ma souffrance était toujours là, enfouie, non visible, souvent pour les autres, mais bien là et ressentie dans mon « moi », dans mon cœur, mon corps.

Puis fin 2015 début 2016, je me suis penchée vers le Seigneur, des amis en parlaient souvent. J’ai été d’abord surprise par leur ferveur, je ne la comprenais pas. Puis j’ai été touchée et j’ai chercher à le connaître, me suis intéressée et j’ai voulu comprendre. J’ai découvert Dieu petit à petit et son message.

Jusqu’à ce fameux matin, où après des mois d’insomnies, de peines, de déceptions amoureuses, de séparations, j’ai subitement sans y avoir réfléchit consciemment. Oui, j’ai appelé le Seigneur, j’ai crié : « Seigneur au secours ! J’en ai marre ! Il faut que ça s’arrête, Seigneur, je n’en peux plus ! Au secours ! Et là ce fut extrêmement terrifiant et fabuleux à la fois, car en criant et en tendant ma main vers le haut, j’ai eu cette « main divine » qui s’est tendue à moi, et assurément c’était tellement inattendu, tellement fort ! Je n’ai pas les mots pour décrire cette expérience, tellement c’était fort et bouleversant !

En tout cas, depuis, tout mon être est transformé, ma vie a changé.  Dès ce matin-là, j’ai ressenti une lumière en moi. Je n’ai plus eu d’angoisses. J’ai retrouvé le sommeil, alors que ça faisait des mois que je passais des nuits blanches.

Le Seigneur a fait son œuvre dans ma vie, il vit en moi et moi en lui. Il m’a guéri, d’où le choix de me faire baptiser. Je lui suis reconnaissante pour ses œuvres, pour ma vie nouvelle, pour ma renaissance par lui et pour lui.

Oui, c’est sa main qui guérit. Il n’y a que le Seigneur qui sauve et qui guérit. Moi qui étais intérieurement en « perdition », j’ai cherché, cherché à me sauver seule pendant des années. Lui seul a su le faire.

Merci mon Dieu, je t’adore et te bénis.

 » Appochez- vous de Dieu, il s’approchera de vous. » Jacques 4.8:

© Eglise Protestante Evangélique – Martigues